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Note d'intention

Isabelle Cheveau

« La part de soi », est un projet global, de nature artistique, culturelle et sociale. Dès le début de son  processus de construction, il implique une diversité de publics autour des questions liées au harcèlement et à la manipulation.

Il se compose de trois volets qui résonnent et font sens les uns par rapport aux
autres : 
Création Diffusion - Médiation - Formation

Dès le début du processus de réflexion, le spectacle « La part de soi », du fait de sa thématique, est envisagé dans une relation à trois (Danseuse, Comédien, Public). Il tend à favoriser des passerelles entre la danse, le théâtre par une mise en mots de nos maux et le spectateur, autour d’une thématique sociétale : Violence - Sécurité - Défense.

 

Il évoquera une vision des conséquences physiques et émotionnelles des post-traumatismes psychologiques et du concept de résilience. Il s’adresse à tous les publics, à partir de 7 ans.

Pour nourrir l’écriture du spectacle « La part de soi », ce projet fera tout d’abord l’objet de recherches, de voyages d’études, et d’actions de médiation, préambule jugé indispensable à cette création.

 

Dans un premier temps, « Recherche », deux cas de figures de post-traumatisme seront mis en parallèle, en comparaison :

  •  L’un, issu d’histoires individuelles et intimes

  • L’autre, issu de la grande Histoire collective avec en point de départ un conflit armé (la guerre du Congo, le génocide Rwandais).

Un état des points de convergence sera établi et servira de socle ressources et inspiration à l’étape suivante.

 

Dans un second temps, il s’agira, par une composition d’écritures transversales, Danse-Théâtre, scénographie, création sonore et musicale, de faire voir et entendre, ce qui reste dans le corps et sa mémoire des violences subies avant de transformer la souffrance en une rage de vivre.

Proposer, à travers cette création, une vision de comment cet impact de notre unité corporelle, émotionnelle et intellectuelle se traduit :

  • dans le mouvement, par une aptitude physique du corps à résister au choc,

  • dans l’espace par un clivage du « moi » qui se divise en une partie socialement acceptée et une autre plus secrète,

  • dans notre relation à l’Autre et au monde par l’interaction entre les ressources du sujet et son environnement social et géographique,

 

Et d’un point de vue dramaturgique, de transmettre l’idée de la nécessité d’impliquer le public dans sa place de témoin et son rôle d’appui dans le processus complexe d’une forme de résilience.

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